Virginie DUBY-MULLER a visité aujourd’hui l’Ecole Polytechnique Fédérale (EPFL) de Lausanne, dans le cadre de sa mission de Délégué général au numérique Les Républicains, accompagnée de Bruno BRETON, directeur du Social Média Lab de l’EPFL, et secrétaire national chargé de l’économie numérique chez Les Républicains.
Cette école internationale d’excellence, avec plus de 10 000 étudiants, est à la pointe de l’économie numérique, avec 340 laboratoires de recherche. L’école encourage fortement la création de start-up : 232 ont été crées entre 2000 et juin 2016. On compte 30% de croissance annuelle des emplois entre 2010 et 2015.
Virginie DUBY-MULLER a pu rencontrer Adrienne CORBOUD FUMAGALLI, Vice-présidente pour l’innovation et la valorisation de l’EPFL, qui lui a présenté l’EPFL, sa stratégie, et ses projets de développements. Elle a ensuite réalisé un tour du campus, et a pu échanger notamment avec Pierre DILLENBOURG, professeur au sein du Centre de l’éducation à l’ère digitale, sur le développement des Moocs (massive open online course). « A l’heure où notre modèle français de formation professionnelle est insuffisant (mauvaise orientation, des formations parfois peu adaptées aux réalités du marché du travail, …), nous devons nous saisir de l’incroyable efficacité et facilité d’accès des Moocs ».
Virginie DUBY-MULLER également rencontré Jean-Philippe LALLEMENT, directeur général de la Fondation EPFL Innovation Park, et Hervé LEBRET, en charge du développement pour Inno Grant Entrepreneuriat, dans un espace dédié à la création de start-up, « La Forge ». Elle a pu s’entretenir avec eux sur l’émulation du lieu et sur les outils mis en place pour encourager la création d’entreprises.
Enfin, Virginie DUBY-MULLER a pu échanger avec 3 étudiants français réalisant leur cursus à l’EPFL, et revenir sur leur choix d’aller étudier hors de France, et sur leurs ambitions. A noter que l’EPFL accueille aujourd’hui 20% de français.
» Notre modèle français d’enseignement supérieur a du mal à associer l’université et l’entreprise. Nous ne mettons pas assez de passerelles en place, nous ne proposons pas assez de liens entre recherche et innovation, entre études et prises de risque en entreprenant. C’est pourtant ce que fait l’EPFL, avec un aspect évident d’enseignements et de recherche, mais aussi avec des enjeux d’innovation, de compétitivité. Nous devons travailler pour aller davantage vers ce modèle. »
Le Dauphiné Libéré, 5 juillet 2016