«Pour les droits des femmes, nous voulons jouer collectif», par 77 élus LR (L’Opinion)

«Pour les droits des femmes, nous voulons jouer collectif», par 77 élus LR (L’Opinion)

«Pour les droits des femmes, nous voulons jouer collectif», par 77 élus LR (L’Opinion) 1000 520 Virginie DUBY-MULLER

Le #8mars , c’est la Journée internationale des droits des femmes.

Retrouvez dans l’Opinion notre Tribune engagée, avec Valérie Boyer et 77 élus les Républicainshttps://www.lopinion.fr/edition/politique/droits-femmes-nous-voulons-jouer-collectif-77-elus-lr-144569

En dépit des multiples lois fondatrices pour l’émancipation des femmes, depuis plus de 80 ans, l’égalité hommes-femmes reste malheureusement un serpent de mer français. Et ce, malgré le féminisme historique d’Olympe de Gouges et sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ; malgré 2 journées internationales dédiées aux femmes ; malgré un nombre toujours aussi important de femmes mourant sous les coups de maris violents.

C’est finalement la récente « affaire Weinstein » qui aura fait bouger les lignes. L’omerta a explosé avec le mouvement #Balancetonporc, le tribunal médiatique rendant sentence. Révolution verbale et digitale, après avoir été astreintes au silence par une société incapable d’entendre le quotidien des femmes, il était nécessaire de parler, quitte à sortir des cadres traditionnels et juridiques. Dans la foulée de ce mouvement de libération, l’égalité entre les hommes et les femmes devenait cause quinquennale en France.

Alors que l’on essaye, dans la majorité, de nous diviser sur le sujet du féminisme, entre des prétendus « progressistes » et « conservateurs », il nous parait nécessaire à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes de rappeler que la lutte pour l’égalité des sexes n’est pas une valeur de gauche, ni une valeur qui n’appartient qu’aux femmes : il s’agit avant tout de dignité humaine, de la place de l’humain dans la société. De rappeler aussi que nous n’avons pas attendu les élections de 2017 pour nous saisir de ces sujets.

Que c’est notre famille politique qui a introduit dans la Constitution (article 2) l’égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités et mandats électifs. Que le Gouvernement de François Fillon en 2007 était paritaire et confiait des postes régaliens aux femmes. Que la lutte contre les violences faites aux femmes était la grande cause nationale de 2010, décidée par le Président Nicolas Sarkozy et suivie, le 9 juillet 2010, d’une loi relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants. Que c’est notre famille politique qui a proposé et fait voter la loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public (anti-niqab) en 2010. Que, dès le 27 janvier 2011, la loi Copé-Zimmerman obligeait les conseils d’administration des entreprises de plus de 500 salariés à afficher au moins 20 % de femmes dans leur composition au bout de 3 ans. Que depuis juillet 2011 les femmes françaises peuvent conserver leur patrimoine génétique (comme les hommes peuvent le faire) avec la vitrification rapide des ovocytes, grâce à la loi de bioéthique.

Alors non, la gauche n’a pas le monopole du cœur. Malgré le fait que les parlementaires Les Républicains aient été délibérément exclus des réflexions sur le harcèlement de rue par la Secrétaire d’Etat Marlène Schiappa. La lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes est une problématique profondément ancrée dans les valeurs de droite.

Valeur de droite. Nous sommes des élues de droite, et nous sommes engagées en faveur de cette égalité.

Femme de droite, Simone Veil nous donnait déjà les pistes de ce qui est aujourd’hui notre définition de l’égalité des sexes : « Ma revendication en tant que femme, c’est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m’adapter au modèle masculin. »

La lutte pour le respect des droits des femmes est donc aussi une valeur de droite, en ce qu’elle incarne les principes mêmes de notre République une, indivisible, où la lucidité et le réalisme des situations des femmes l’emportent sur les idéologies et les promesses intenables ; où le courage et l’action nous obligent, plutôt que les annonces politiques irréalisables. Nous sommes dans l’action et non dans la communication, avec des propositions concrètes contre le viol, les mutilations génitales féminines, les violences au sein des couples.

La lutte pour le respect des droits des femmes est aussi une valeur de droite, et notamment parce qu’elle nécessite la juste application des peines – que nous appelons de nos vœux depuis 2012, et ne peut se satisfaire du laxisme judiciaire et de l’impunité. Ainsi, il nous est insupportable de savoir que seulement 10 % des femmes victimes de viol portent plainte ; seuls 3 % des viols débouchent sur un procès en Cour d’assises ; 80 % des affaires de viol sont « décriminalisées » en agression sexuelle, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ; 65% des Françaises ont subi le harcèlement de rue avant 15 ans.

La lutte pour le respect des droits des femmes est aussi une valeur de droite, car elle est une formidable occasion pour mettre en avant les nouveaux talents qui font la France d’aujourd’hui et de demain, et qui composent notre famille politique.

Construction poilitique. Nous, femmes et hommes de droite, nous ne souhaitons pas non plus renier les différences, car être une femme, c’est naturellement être différente d’un homme.

Nous, femmes et hommes de droite, nous ne voulons pas dévoyer le principe de l’égalité, pour instaurer une nouvelle lutte de classe entre les hommes et les femmes. Nous ne faisons pas du féminisme contre les hommes et en excluant les hommes, parce que pour nous c’est un combat de dignité. Nous réclamons une vraie justice, dissuasive, effective, qui protégera les victimes, femmes comme hommes.

Nous, femmes et hommes de droite, nous pensons que la société ne doit pas être « féminisée », ni « masculinisée » mais doit pouvoir permettre l’épanouissement de chacun et de chacune. Parce que ce sont les hommes et les femmes, ensemble, qui sont la France, il est de notre devoir d’élues de faire en sorte que tous se sentent acceptés, respectés et sécurisés.

Nous, femmes et hommes de droite, nous souhaitons nous mobiliser pour que l’égalité homme-femme soit défendue dans toute la France, dans chaque quartier, dans chaque village. Nous avons déjà émis plusieurs propositions contre les entraves à la liberté de la femme imposées par le communautarisme. Nous ferons de la liberté de chaque femme un combat permanent.

Nous, femmes et hommes de droite, nous ne réduisons pas la femme à son genre ou à son sexe, nous ne considérons pas les femmes comme des ventres à louer et nous considérons la GPA comme une forme d’esclavage moderne.

Nous, femmes et hommes de droite, nous souhaitons que la conciliation entre vie professionnelle et la vie familiale redevienne possible pour chacune et pour tous, et que la France ne devienne pas un pays où il faille choisir entre travailler ou garder ses enfants. Avec François Hollande et Emmanuel Macron, les Gouvernements successifs n’ont eu de cesse de lancer des attaques répétées contre les familles en détruisant la politique familiale et en portant atteinte en premier lieu à l’autonomie des femmesNous défendrons donc fermement les aides à la garde et les aides sociales pour les parents, comme la Paje, aujourd’hui attaquée.

Le match entre les « anciens » et les « modernes » n’est qu’une construction politique grotesque de la part d’un parti en manque de fond et d’héritage. Pour les droits des femmes, nous voulons jouer collectif.

Virginie Duby-Muller, députée LR de Haute-Savoie, Valérie Boyer, députée LR des Bouches-du-Rhône, Annie Genevard, vice-présidente de l’Assemblée nationale, députée LR du Doubs, Tiffany Culang, conseillère municipale LR de Saint-Mandé, Marie Andria, conseillère municipale LR d’Ivry-sur-Seine, Georges Angée, conseillère municipale d’Ablon sur Seine, Emmanuelle Anthoine, députée LR de la Drôme, Nathalie Bassire, députée LR de La Réunion, Karine Bastier, conseillère départementale LR du Val-de-Marne, Arnaud Bazin, sénateur LR du Val-d’Oise, Valérie Bazin-Malgras, députée LR de l’Aube, Anne-Marie Bertrand, sénatrice LR des Bouches-du-Rhône, Pascale Bories, sénatrice LR du Gard Alexandra Borchio-Fontimp, conseillère municipale LR d’Antibes, Jean-Claude Bouchet, député LR du Vaucluse, Marine Brenier, députée LR des Alpes-Maritimes, Max Brisson, sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques, Jean-Noël Cardoux, sénateur LR du Loiret, Jean-Claude Carles, sénateur LR de Haute-Savoie, Karen Chaffrin, adjointe au maire LR de L’Haÿ-les-Roses, Pierre Charon, sénateur LR de Paris, Guillaume Chevrollier, sénateur LR de la Mayenne, Marta de Cidrac, sénatrice LR des Yvelines, Dino Cinieri, député LR de la Loire, Pierre Cordier, député LR des Ardennes, Josiane Corneloup, députée LR de Saône-et-Loire, Hélène Coupé, adjointe au maire LR de Saint-Maurice, Laurine Daougabel, adjointe au maire LR à La Queue en Brie, Eric Diard, député LR des Bouches-du-Rhône, Camille Dubarry, conseillère municipale LR de Fresnes, Laurent Duplomb, sénateur LR de Haute-Loire, Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice LR des Alpes-Maritimes, Jean-Jacques Ferrara, député LR de Corse-du-Sud, Dominique Fossoyeux, adjointe au maire LR de Villeneuve-le-Roi, Catherine Galichet, conseillère municipale LR de Villeneuve-le-Roi, Jean-Jacques Gaultier, député LR des Vosges, Katherine Gavril, adjointe au maire de L’Haÿ-les-Roses, Philippe Gosselin, député LR de la Manche, Jean-Carles Grelier, député LR de la Sarthe, Pascale Gruny, sénatrice LR de l’Aisne, Michel Herbillon, député LR du Val-de-Marne, Sébastien Huyghe, député LR du Nord, Gabriela Kadouch, conseillère municipale LR de Charenton-le-Pont, Christine Lavarde, sénateur LR des Hauts-de-Seine, Sébastien Leclerc, député LR du Calvados, Sandrine Ledieu, adjointe au maire de Villeneuve-le-Roi, Antoine Lefèvre, sénateur LR de l’Aisne, Constance Le Grip, députée LR des Hauts-de-Seine, Geneviève Levy, députée LR du Var, Vivette Lopez, sénatrice LR du Gard, David Lorion, député LR de La Réunion, Gilles Lurton, député LR d’Ille-et-Vilaine, Frédérique Meunier, députée LR de la Corrèze, Brigitte Micouleau, sénatrice LR de Haute-Garonne, Kristell Niasme, conseillère municipale LR de Villeneuve-Saint-Georges, Jean-François Parigi, député LR de Seine-et-Marne, Mary-France Parrain, adjointe au maire LR de Maisons-Alfort et conseillère départementale, Cyril Pellevat, sénateur LR de Haute-Savoie, Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône, porte-parole des Républicains, Didier Quentin, député LR de Charente-Maritime. Alain Ramadier, député LR de Seine-Saint-Denis, Jean-François Rapin, sénateur LR du Pas-de-Calais, Frédéric Reiss, député LR du Bas-Rhin, Aminthe Renouf, conseillère municipale LR d’Ifs, Marine Renavand, conseillère municipale LR de L’Haÿ-les-Roses, Flora Sabbagh, conseillère municipale LR de Feucherolles, Laurence Saillet, porte-parole des Républicains, Martial Saddier, député LR de Haute-Savoie, Jean-Marie Sermier, député LR du Jura, Françoise Sourd, maire adjointe LR de l’Haÿ-les-Roses, Jean-Charles Taugourdeau, député LR du Maine-et-Loire, Guy Teissier, député LR des Bouches-du-Rhône, Laurence Trastour-Isnart, députée LR des Alpes-Maritimes, Catherine Troendle, sénatrice LR du Haut-Rhin, Isabelle Valentin, députée LR de Haute-Loire, Stéphane Viry, député LR des Vosges, Eric Woerth, président de la Commission des Finances, député LR de l’Oise.

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