🗳️Mardi, l’Assemblée nationale s’est prononcée sur le projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l’IVG. J’ai voté pour ce texte ✅

🗳️Mardi, l’Assemblée nationale s’est prononcée sur le projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l’IVG.
✅J’ai voté POUR ce texte.

Les attaques à l’étranger contre ce droit des femmes nous ont conduit à sanctuariser ce droit en France, durement acquis par la mobilisation des femmes, notamment à travers la voix de Simone Veil en 1975.

La décision de la cour suprême des États-Unis en juin 2022 met un frein pour les femmes américaines pour l’exercice de leur droit à l’IVG. C’est une véritable régression pour elles.
Près d’un-tiers des Etats américains ont ainsi interdit ou restreint l’accès à l’IVG sur leur territoire. Bien que le régime français soit différent du modèle américain, ajouter une protection supplémentaire dans la préservation de ce droit est positif.
C’est aussi une manière de dire aux féministes dans le monde : « gardez espoir », malgré les attaques contre les droits des femmes que nous observons dans le monde, il y a des États, dont la France, pour dire de manière claire et forte : « nous protégeons les droits fondamentaux des femmes ».

Je m’inquiète aussi de certaines décisions en Europe, notamment en Pologne où les conditions d’accès à l’état avortement ont été durcies en 2020. En tant que femme, en tant que mère, en tant qu’élue, c’est une priorité pour moi de défendre nos droits, durement acquis. Simone Veil a été une figure motrice de mon engagement en politique.
Ma grand-mère maternelle était sage-femme et avait sa propre clinique d’accouchement à Scionzier. Elle a mis au monde plus de 6000 bébés de 1939 à 1976. Elle avait pu constater à quel point les avortements clandestins mettaient en grave danger la santé (mutilations, stérilité) voire la vie des femmes. Je me refuse à l’idée qu’un jour, nos filles revivent ces situations.

Enfin, inscrire ce droit dans notre texte suprême est une bonne chose mais je resterai vigilante sur la situation des femmes qui ne peuvent pas ou ont des difficultés pour exercer réellement leur droit. Nous ne pouvons pas ignorer que les situations de désert médicaux rendent parfois extrêmement difficile la réalisation d’une IVG dans les délais légaux.