Réunion d’échanges sur le pacte de lutte contre les déserts médicaux

Réunion d’échanges sur le pacte de lutte contre les déserts médicaux

Réunion d’échanges sur le pacte de lutte contre les déserts médicaux 1080 1439 Virginie DUBY-MULLER

En début de semaine, j’ai participé à la réunion d’échanges sur le pacte de lutte contre les déserts médicaux, en présence de la préfète, d’Emmanuel Dubée et de Reynald Lemahieu, directeur de l’ARS.

Ce pacte a pour objectif de garantir un accès équitable aux soins pour tous les citoyens, indépendamment de leur lieu de résidence, via un plan structuré autour de quatre priorités.

1. Former davantage, au plus près des besoins
2. Organiser une solidarité médicale obligatoire
3. Simplifier les organisations et élargir les compétences
4. Créer des conditions attractives d’installation

‼️🚨 En Haute-Savoie 115 075 personnes n’ont pas de médecin traitant dont 6359 sont en affections de longue durée.

4 zones sont plus carencées que les autres :
– Cluses a un territoire réduit mais une offre médicale plus âgée que la moyenne, des problèmes sociaux plus aigus et un taux de patients sans MT plus fort.
Il s’agit d’un territoire ZIP où les flux d’installation sont faibles malgré les efforts des élus et la structuration récente d’une CPTS.
– L’agglomération d’Annemasse, la deuxième du département par la population, a une population médicale réduite et particulièrement âgée.
La part de patients sans MT est de dix points supérieure à la moyenne départementale.
Il faudrait 400 patients de plus par médecin pour que chacun ait un médecin traitant alors même qu’ils sont déjà particulièrement chargés en patientèle.
– L’offre médicale est relativement jeune mais très réduite, le territoire jouxtant par ailleurs d’autres zones sinistrées (pays de Gex, pays annemassien, avant pays savoyard).
La patientèle sans MT est la plus massive en proportion du département sans perspective d’amélioration. Il faudrait plus de 600 patients par médecin pour que chacun ait un médecin traitant.
– Thonon a une offre médicale insuffisante en quantité mais aussi déséquilibrée en qualité avec près de la moitié des praticiens de la ville centre ne prenant que des soins non programmés (SOS).
– L’avant pays savoyard / Seyssel a une population réduite mais son offre médicale est carencée, avec des sous dotations étendues à d’autres soins primaires comme les soins infirmiers

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