Mardi dernier, j’ai voté contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018.
Certains articles du texte sont pourtant prometteurs : je soutiens ainsi l’obligation vaccinale pour les enfants, l’autorisation du développement de la télémédecine, l’augmentation de la taxation sur les sodas, la lutte contre le tabagisme, la lutte contre la désertification médicale. Je suis aussi satisfaite qu’avec mes collègues Les Républicains, nous ayons gagné la bataille contre le tiers payant généralisé obligatoire, décidé par le Gouvernement de François Hollande et véritable « usine à gaz ».
Cependant, je ne peux pas soutenir un tel texte dans sa globalité.
Car l’article 7 du texte impose une augmentation brutale de 1,7 point de CSG. Cette hausse impactera plus de 8 millions de retraités, mais aussi de nombreux agriculteurs, artisans, fonctionnaires, frontaliers .. Le Gouvernement n’a accepté aucune modification et aucun des amendements que nous avons déposés pour revenir sur cette mesure injuste. J’avais notamment déposé un amendement pour exonérer de cette hausse les retraités en EHPAD, qui subissent déjà un reste à charge conséquent. La majorité La République en Marche a refusé ma proposition.
Ce texte budgétaire promet aussi de casser notre politique familiale, avec un objectif de dépenses inférieur de 200 millions d’euros à celui de l’année dernière. Le Gouvernement réduit les prestations familiales pour toutes les familles modestes et celles de la classe moyenne. De plus, avec la baisse de la prestation d’accueil du jeune enfant, il accomplit une économie de 500 millions d’euros pendant trois ans, sur le dos des familles.
C’est pourquoi je ne peux approuver une telle loi de finances de la sécurité sociale
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