413 milliards d’euros (dont 13 milliards d’euros de « recettes exceptionnelles » de dépenses sur sept ans (contre 295 milliards d’euros pour la précédente) afin de « transformer » les armées, à partir de 2025 l’effort de défense sera porté à 2% du produit intérieur brut (PIB).
– En 2023, le budget de la défense est fixé à 43,9 milliards d’euros et devrait être abondé de 1,5 milliard supplémentaire d’ici à la fin de l’année. Avec cette quatorzième LPM, ce budget augmentera ensuite de : 3,1 milliards d’euros en 2024 ; 3 milliards d’euros en 2025, 2026 et 2027 ; 4,3 milliards en 2028, 2029 et 2030. Donc l’essentiel de l’effort budgétaire
– La cible en effectifs du ministère des armées est fixée à 275 000 à l’horizon 2030. Quant aux volontaires, l’objectif est d’atteindre 105 000 réservistes au plus tard en 2035.
– La LPM a aussi vocation à financer le remplacement du porte-avion Charles de Gaulle (à horizon 2036) et les « bonds technologiques » dans différents domaines (robotique, des drones, et bientôt de la technologie quantique et de l’intelligence artificielle).
– Elle contient des dispositions législatives afin d’améliorer l’indemnisation des militaires blessés et des familles de militaires tués en service ; de faciliter le recrutement de réservistes ; ainsi que des dispositions sur le renseignement, la contre-ingérence, l’économie de la défense, la crédibilité stratégique des forces armées et la cybersécurité.