Lundi, nous avons débattu à l’Assemblée nationale avec le Gouvernement sur l’intervention des forces armées françaises en Syrie.
Ma position se veut pragmatique : si l’usage d’armes chimiques est avéré, Bachar EL-ASSAD devra répondre de ses actes et de cet ignominie envers son peuple. La Cour Pénale Internationale existe précisément pour cela.
Je ne crois cependant pas à l’utilité de frappes punitives : frapper pour frapper, sans une quelconque stratégie derrière, ne rajouterait que de la guerre à la guerre.
Notre priorité absolue, c’est d’empêcher Daesh de pouvoir contrôler un pays. La France doit être capable de garder une position diplomatique forte sans s’aligner systématiquement sur les États-Unis de Trump. Nous connaissons les risques d’escalade militaire dans la zone : privilégions une solution diplomatique et politique à ce conflit, qui respecte l’autorité de l’ONU.