Une motion de censure, quelles conséquences ?
• Injustice fiscale : L’absence d’indexation du barème de l’impôt sur le revenu à l’inflation entraînerait une hausse d’impôts de 3 milliards d’euros. Près de 18 millions de Français seraient touchés, et 380 000 ménages modestes deviendraient imposables.
• Moins de sécurité et de justice : Pas de hausses des budgets pour moderniser les moyens de la police, de la gendarmerie ou de la justice.
• Impact social : Pas de recrutement de 2 000 AESH pour l’inclusion des élèves en situation de handicap, ni de soutien supplémentaire aux EHPAD ou aux départements pour l’aide aux personnes âgées et handicapées.
• Fragilisation des plus vulnérables : L’aide aux adultes handicapés, les bourses pour les étudiants modestes et le maintien du parc d’hébergement d’urgence seraient en péril.
• Retraites agricoles : Pas d’avancement de l’entrée en vigueur du mode de calcul des retraites agricoles dès le 1er janvier 2026, ni de renforcement et de pérennisation des dispositifs d’exonérations de cotisations sociales.
Moins de stabilité :
Un véritable risque de chaos économique et budgétaire, avec des conséquences graves pour nos institutions et pour le quotidien des Français.
Agir plutôt que détruire :
Les Français attendent des résultats, pas des querelles partisanes. En soutenant cette motion, Marine Le Pen a révélé son vrai visage : celui d’une politique du chaos et de l’irresponsabilité, ruinant la respectabilité qu’elle prétendait construire. Quant à l’alliance RN-NUPES, elle illustre une union des extrêmes contre nature, où les intérêts des Français sont sacrifiés sur l’autel des calculs électoraux
Il est de notre devoir de rester concentrés sur les solutions concrètes pour bâtir un avenir meilleur pour toutes et tous. Plus que jamais, notre pays a besoin d’une stabilité institutionnelle.