Le 25 novembre 1960, trois femmes dominicaines, les soeurs Mirabal, furent assassinées sur les ordres du chef de l’Etat dominicain. Près de 40 ans plus tard, le 19 octobre 1999, lors de la 54e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les représentants de la République dominicaine et 74 États membres ont présenté un projet de résolution visant à faire du 25 novembre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Pourquoi ?
- La violence fait aux femmes est une violation des droits de l’homme
- Elle résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes
- Elle a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité
- Sa prévention est non seulement possible mais essentielle
- Jusqu’à 70% des femmes dans le monde sont victimes de violence au cours de leur vie.
A ce titre, les gouvernements, les organisations internationales et non-gouvernementales sont invités à mener des opérations de sensibilisation à ce grave phénomène. En tant que femme député et Vice-Présidente de la Délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale, je ne peux que soutenir cette démarche et j’appelle tous nos concitoyens à à faire de cette lutte un combat de chaque instant. Nos actions doivent permettre de toujours mieux repérer, mieux protéger et mieux accompagner les victimes.
Deux numéros de téléphone sont à disposition :
- Le 3919, disponible du lundi au samedi de 8h à 22h, gratuit depuis un poste fixe et invisible sur les factures
- Le « 08 victimes » (08 842 846 37): numéro dédié à toutes les victimes de violences quel que soit le préjudice subi, disponible 7 jour/7, de 9h à 21 h, non surtaxé.