Nous déplorons le mépris affiché par Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, à l’égard des sages-femmes.
Il faut écouter la France d’en bas. 4 500 sages-femmes, avec 80% des maternités, en grève depuis le 16 octobre ne peuvent être ignorées.
Alors que la principale revendication concerne une vraie reconnaissance de leur statut, le Ministère propose aux sages-femmes soit de rester sous le statut actuel, soit de créer un statut bâtard intermédiaire «ni Praticien Hospitalier, ni Fonction Publique».
Autant dire, choisissez entre peste ou choléra !
Les sages-femmes méritent mieux que d’être déconsidérées au travers une proposition conduisant à les reconnaître dans une catégorie autre que médicale.
La méthode brutale de Madame la Ministre de rabaisser la profession va implicitement entraîner un durcissement et une radicalisation du mouvement. Le Ministère ne doit pas renier la légitimité du Collectif des sages-femmes comme seul interlocuteur représentatif des sages-femmes. Négocier ou poursuivre les discussions avec les centrales syndicales qui ne relaient pas les véritables demandes des sages-femmes n’est pas admissible. La méthode « diviser pour mieux régner » employée par Madame la Ministre traduit une véritable hypocrisie.
Les députées UMP soutiennent le mouvement des Sages-femmes et demandent au Premier Ministre de se saisir du dossier en considérant les sages-femmes avec respect.
Nicole AMELINE, Valérie BOYER, Marie-Christine DALLOZ, Sophie DION, Marianne DUBOIS, Virginie DUBY-MULLER, Annie GENEVARD, Marie-Louise FORT, Claude GREFF, Anne GROMMERCH, Arlette GROSSKOST, Françoise GUEGOT, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Valérie LACROUTE, Laure DE LA RAUDIERE, Isabelle LE CALLENNEC, Geneviève LEVY, Véronique LOUWAGIE, Dominique NACHURY, Valérie PECRESSE, Bérengère POLETTI, Josette PONS, Sophie ROHFRISTCH, Claudine SCHMID, Michèle TABAROT, Catherine VAUTRIN, Marie-Jo ZIMMERMANN
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