Le 3ème plan d’aide à la Grèce s’est conclu à Bruxelles le 13 juillet dernier et s’élève à 86 milliards d’euros.
La Grèce avait déjà obtenu deux programmes d’aide internationale d’un montant total de 240 milliards d’euros. En février, le premier ministre grec Alexis Tsipras avait pourtant démenti le fait que son pays aurait à demander un troisième plan d’aide international.
Au lendemain de cet accord, Alexis TSIPRAS avait rappelé sa position en ces termes :
« J’assume mes responsabilités pour toute erreur que j’ai pu commettre, j’assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas, mais je le signe pour éviter tout désastre au pays »,
Les promesses du parti de gauche radicale Syriza semblent donc bien loin…
Pour ratifier cet accord, les votes européens sont nécessaires pour déclencher le processus avec le Mécanisme européen de stabilité (MES). L’Assemblée nationale a du se prononcer par un vote – qui n’a d’autre valeur que symbolique – et avant même le Parlement grec…
Ce plan, s’ajoute aux 320 milliards d’euros de la dette grecque, semble difficile à tenir compte tenu des efforts importants qui ont déjà été demandés au peuple grec.
Sceptique sur les possibles résultats de cet accord, ai-je décidé de m’abstenir sur cette déclaration.
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